Jean Claude LE GOUIC
 
 

Couleurs et lumières

 


Entre blancs et jaunes
80x80cm, 2000

Ces peintures, qui peuvent être rapprochées des productions que certains critiques ont appelé "La Nouvelle Abstraction", se présentent comme une somme d'actes picturaux qui, par-delà leur simplicité, sont susceptibles de poser des questions au regard.
Si dans un premier temps l'œuvre s'impose comme forme unitaire, très vite l'œil est obligé, pour appréhender l'ensemble de la peinture, à des changements de regard. L'objet-peinture proposé est constitué d'une accumulation de trames, de réseaux, de tracés, de figures. Il n'y a généralement pas de directions privilégiées par l'auteur. Durant tout ce trajet, l'œil avide du spectateur est mis au défi de garder leurs repères habituels.

 

 


Semis sur tulle vert
54x65cm, 1999

Un mode de présentation particulier

Depuis plusieurs années, chaque fois que les conditions le permettent tout ou partie des œuvres sont présentées sous un double éclairage très particulier. La mobilité des formes est accentuée par les changements progressifs, répétés et automatiques de l'éclairage des peintures (de l'incandescent à la lumière ultraviolette). Sous l'effet d'un télévariateur temporisé, la lumière à incandescence diminue, laissant seule la lumière dite noire provenant de néons ultraviolets exciter les couleurs fluorescentes de certaines parties. La transformation progressive de l'éclairage donne à voir la modification continue des couleurs, des formes et du fond. Après que le spectateur se soit rendu compte que l'éclairage se transforme selon un cycle régulier, son intérêt se déplace ; d'abord surpris, il reste un moment captif, fasciné par les métamorphoses progressives et répétées de chacune des œuvres. Les variations de lumière mettent en évidence les incertitudes de nos perceptions. Suis-je certain de savoir ce que je vois ?

 

Strat rose jaune
98x112cm, 2000

Couleurs étonnantes

De nombreux effets colorés défient la logique perceptive de l'œil : "ça fait mal aux yeux". Avant même d'y avoir pensé consciemment le spectateur mesure sensuellement l'écart entre ces étonnantes couleurs artificielles issues de la chimie moderne (phtalocyanine génération !) et les coloris des pigments traditionnels (minéraux et végétaux) de l'environnement naturel. Le saisissement provient des nouvelles couleurs (les fluos) et changements de lumière (de l'incandescent à la lumière ultra-violette) associées à des formes abstraites universelles ou des signes proches de ceux tracés par la main de l'homme en tout lieu et à toute époque.

 

 

Transparences fluorescentes
80x80cm, 2002

   
     
  Les installations en lumières  

 

 

 

 

 

 

 

 

voir les changements de lumière dans l'exposition
à l'Atelier des Eyguesiers à Aix, janvier 2001

 

voir l'installation colorée à la Galerie Jean-François MEYER
à Marseille, janvier 2001

 

voir l'installation textile à la Galerie Page 22
à Barjols,
juin 2007

 

 
     
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